La politique de Hollande-Valls ne donne aucun des résultats qu’ils avaient annoncés... mais il est hors de question pour eux de changer de cap.
Hollande, après Valls il y a trois jours, vient de le confirmer une nouvelle fois !
Il fait semblant de croire que les patrons vont utiliser « pleinement les moyens du CICE pour investir et embaucher et non distribuer des dividendes ».
La réalité est têtue et démontre le contraire. D’un côté les entreprises françaises ont bien enregistré une hausse de 30 % de leurs dividendes en un an et de l’autre le chômage reste extrêmement élevé et la précarité augmente à nouveau.
Il leur promet à nouveau de « lever les verrous », en clair de faire sauter les seuils sociaux de manière à réduire les possibilités de mise en place de représentants du personnel et d’élargir le travail le dimanche…
Après la censure par le Conseil constitutionnel de la baisse des cotisations dites « salariales » - fausse mesure sociale mais vraie arnaque - Hollande propose un nouveau bricolage. Soi-disant pour « favoriser la reprise du travail et améliorer la rémunération des salariés précaires » il veut fusionner la prime pour l’emploi et le RSA.
En matière de logement, pour Valls, « c’est la faute à Duflot » et de nouveaux cadeaux vont être faits aux investisseurs privés sans envisager de mettre en œuvre les lois de réquisition des logements vides et en continuant à brader le logement social.
Aux cadeaux au patronat et aux miettes pour les plus pauvres, il y ajoute le mépris pour toutEs celles et ceux qui critiquent sa politique : « Les choix ne peuvent être rediscutés à chaque fois qu'un indice trimestriel est connu. La constance, c'est la confiance ».
Comme il le dit lui-même « il n’y a pas d’échappatoire ». Pas d’autre issue face à ce gouvernement que d’imposer par la mobilisation le partage des richesses, le partage du temps de travail, la défense et le renforcement de la protection sociale et des services publics.
Montreuil, le mercredi 20 août 2014