Le NPA se joindra au rassemblement contre la répression des postiers et postières du 92, demain mercredi 21 mai, devant les locaux de la brigade de la Sûreté Territoriale où cinq syndicalistes sont convoqués. Olivier Besancenot, tête de liste du NPA en Île-de-France pour les élections européennes et postier à Paris, sera notamment présent, aux côtés d'autres personnalités politiques et syndicales.
Depuis plus de 110 jours, les postiers et postières de Rueil-Malmaison, Gennevilliers, Courbevoie et la Garenne-Colombes / Bois-Colombes, dans les Hauts-de-Seine, sont en grève pour la titularisation des précaires et contre les suppressions d'emplois.
La Poste fait durer la grève en croyant démoraliser ceux et celles qui luttent pour des revendications plus que légitimes. Mais les frapper au portefeuille avec les retenues sur salaires ne lui suffit pas. Elle recourt également à la répression. En interne, elle a engagé des procédures disciplinaires pouvant aller jusqu'au licenciement contre quatre postiers de Paris et sept grévistes du 92.
Désormais, c'est donc l'État qui prête main forte aux patrons de la Poste en convoquant des syndicalistes comme s'il s'agissait de criminels. Le gouvernement montre, une fois de plus, de quel côté il se trouve.
Le NPA tient à assurer les syndicalistes réprimés de toute sa solidarité. Il demande l'arrêt de toutes les procédures répressives, en interne comme à l'extérieur de la Poste. Il apporte son soutien total à la grève des postiers et postières du 92 et à leurs revendications.
Montreuil, le 20 mai 2014