Candidat du NPA à l’élection présidentielle, Philippe Poutou participera à la manifestation contre les licenciements initiée en particulier par les syndicats de PPG (ex-Joint français), manifestation qui partira à 14h du ministère de l’Économie à Bercy et qui ira jusqu’au ministère du Travail.
Fondée en 1905 à Bezons (95), la société le Joint français est spécialisée dans les mastics, adhésifs et revêtements pour l’aéronautique ou l’automobile. Le 1er octobre 2020, la direction de l’entreprise (devenue PPG suite à un rachat) a annoncé la mise en place d’un plan social, avec la fermeture de l’usine de Bezons et la disparition de 208 emplois direct. Dès lors, la lutte menée par l’intersyndicale était lancée, passant en particulier par un mois de grève avec piquet, une lutte qui permet à l’usine d’être encore ouverte aujourd’hui mais que la direction, appuyée par la justice qui a validé le PSE, veut toujours fermer ces prochains mois.
Dans le sillage des salariéEs du voyagiste TUI qui sont aussi entrés en lutte contre les licenciements, les PPG ont cherché à regrouper les équipes syndicales d’entreprises menacées dans différents secteurs : à Bergams (dont l’usine est aussi liquidée dans le 91), à Cargill dans le Nord, à Monoprix, chez H&M, etc. L’objectif est d’unir les entreprises en lutte pour gagner en puissance et rendre visibles leur revendication afin de faire reculer le patronat et des pouvoirs publics qui ne font rien... La manifestation de demain « pour l’interdiction des licenciements » marque une étape de cette démarche de regroupement.
Avec Philippe Poutou, le NPA appelle à cette manifestation en solidarité avec un monde du travail durement touché par les disparitions brutales d’emplois, la baisse du pouvoir d’achat alors que les prix explosent, et des conditions de travail qui se dégradent toujours plus. Outre l’interdiction des licenciements que nous exigeons nous aussi, nous souhaitons défendre une réduction drastique du temps de travail (en commençant par 32 heures sur quatre jours sans perte de salaire) pour répondre au chômage, et porter l’exigence d’une augmentation des salaires de 400 euros pour touTEs, avec un SMIC à 1800 euros net. Parce que nos vies doivent impérativement passer avant leurs profits.
Montreuil, le 26 novembre 2021.