Quatre des cinq postiers grévistes des Hauts-de-Seine, Gaël Quirante, Brahim Ibrahimi, Dalila Ben Farhat, et Mohamed Ziani, convoqués ce matin à la brigade de la Sûreté territoriale de Paris, ont été placés en garde à vue, malgré un rassemblement de soutien de plusieurs centaines de personnes.
Le NPA s'indigne de cette décision scandaleuse. Les postiers et postières du 92 sont en grève depuis plus de 110 jours pour la titularisation des salariés précaires et contre les suppressions d'emplois. Des revendications totalement légitimes, alors que la Poste bénéficie de millions d'euros de subventions publiques au titre des « emplois aidés ». Une fois plus, le gouvernement Hollande-Valls et le ministère de la Justice de Christiane Taubira montrent leur engagement aux côtés du patronat et de la répression. Un pas supplémentaire est encore franchit dans la criminalisation des mouvements sociaux.
Le NPA demande l'arrêt immédiat de toutes les poursuites contre les syndicalistes et réaffirme sa pleine solidarité avec les grévistes des Hauts-de-Seine. Le soutien de l'ensemble des organisations politiques et syndicales est nécessaire.
Si la garde a vue se poursuit les grévistes et leurs soutiens appellent a un rassemblement devant les locaux de la sûreté territoriale a 18h30 3/5 rue Riquet Paris 19ème.
Montreuil, le 21 mai 2014