Communiqué des Jeunesses anticapitalistes
Si le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche ose déclarer qu'« il n'a jamais été question de priver aucun étudiant pendant les JO », ce vendredi 29 décembre, le conseil d’état valide l'injuste réquisition des logement Crous pour les JO. Cela signifie virer les étudiantEs les plus précaires, pour permettre la tenue des JO.
Car c’est bien cela le projet des JO de Paris 2024 : des places pour les riches et le déplacement de toutEs les sans abriEs et sans papiers de Paris pour cacher la misère.
Face aux expulsions, on propose aux etudiantEs une indemnité de 100 euros et deux places pour assister aux épreuves. Littéralement deux balles et un mars, alors même qu'iels seront privéEs d'endroit où dormir, dans une ville rendue invivable de part l'augmentation de tous les logements, avec des tickets de métro à 4€, la restriction des déplacements et la généralisation de la vidéo surveillance... Déjà largement précarisée, c'est encore à la jeunesse étudiante qu'on s'en prend. Nous ne sommes pas une variable d'ajustement !
Alors que les stades sont construits par des ouvrierEs sans papiers exploitéEs, que les infrastructures pour l’épreuve de surf à Tahiti mettent en péril la barrière de corail de l’île, il est temps de dire stop au JO ! Mais aussi, d’exiger la réquisition des logements vides, un toit pour touTEs les étudiantEs et de l'argent pour les écoles et les universités. Un toit, c'est un droit !