Sarkozy mis en examen pour corruption active, trafic d'influence et recel (qu'aurait dit son ami Estrosi si un jeune bi-national franco-algérien était tombé sous ces accusations ?), s'offre une interview sur TF1 et Europe 1. En plus d'agresser les journalistes, en position de faiblesse il opte pour l'attaque. Il hurle donc au complot, à « l’instrumentalisation politique », s'indignant que des juges aient osé nommer une "magistrate militante du Syndicat de la Magistrature " dans une affaire où il est cité, dénonçant les mensonges de Mme Taubira sur TF 1", ou l’absence du conditionnel dans les propos de M. Valls…
Beaucoup d'agressivité pour ce champion du mensonge et de la diversion pour masquer qu’il est sur la défensive. Car au final il n'a rien dit du système mafieux qu’il a mis en place, de la corruption, du trafic d’influence, des affaires pour lesquelles il est impliqué. Il tente d’accélérer son retour aux avant-postes pour se protéger de la justice qui lui demande aujourd’hui des comptes.
Il est vraiment temps de dégager ces professionnels de la politique, de droite comme de gauche, qui font du mensonge une profession pour nous endormir pendant qu'ils cassent la Sécu et le droit du travail.
Montreuil le 2 juillet 2014