Jeudi 21 juillet 2016, peu après minuit Victor et Maxime, en scooter dans Paris, se font arrêter par des policiers en civil.
S’en suit un contrôle musclé. Quand Victor est interrogé sur les liens qu’il entretient avec Maxime et réponds qu’ils sont en couple, les policiers se lâchent et les insultes homophobes fusent : « Pédé ! »« Il te défonce ton copain ? »« Tu le suces ? » « Si vous étiez des loulous dans les cités, ça ne se serait pas passé comme ça, vous seriez morts. Mais vous êtes des petits bobos parisiens… » Les insultes sont suivies de menaces de garde à vue et de fouilles au corps violentes. L’un des agents presse violemment le plexus de Victor au point de lui « couper la respiration ». Le NPA apporte son soutien total et inconditionnel à Victor et Maxime ainsi qu’à toutes les victimes de l’homophobie, oppression structurelle qui est, il faut le rappeler, présente dans toutes les couches de la société, dans tous les quartiers et dans tous les pays du monde. La police nous protège, mais qui nous protège de la police ?
Cette affaire n’est malheureusement qu’un des reflets de la violence d’une police qui dans les quartiers, dans les manifestations et face aux plus vulnérables se croit tout permis. Le NPA exige le désarmement et la démilitarisation de la police, l’interdiction du flash-ball et du taser et la dissolution des unités d’exception, en premier lieu de la BAC dont les exactions quotidiennes sont intolérables.
Les luttes contre les oppressions sont encore d’actualité, et nous les mèneront dans la rue, au travail à l’école, face à la police et à l’état.
Montreuil, le 23 juillet 2016