Les salariéEs du centre d’appel de Carmaux comme celleux de Chasseneuil-du-Poitou ou du Mans sont en grève illimitée depuis le début du mois de juillet pour dénoncer leurs précaires conditions de travail, le management délétère qui pousse beaucoup de gens au burn-out et leur faible rémunération. Ces trois sites appartiennent à la branche française du même groupe mondial : Konecta.
Les centres d’appel font partie de ces lieux d’exploitation moderne où le stress et des conditions de travail harassantes sont la règle. Ici en France comme dans les autres pays où cette activité est souvent délocalisée.
L'entreprise n’est pas en faillite. Son chiffre d’affaires et ses bénéfices prospèrent. Pour garder le cap de sa profitabilité et de sa compétitivité, elle maintient sous pression ses travailleurEs dans une organisation du travail ultra-contraignante et elle les rémunère avec un salaire de misère (le Smic). Et lorsque les NAO (négociations annuelles obligatoires) ont lieu, des propositions indécentes sont faites par la direction avec le sourire du satisfait : « Nous avons la culture du dialogue social ».
Pour rappel cette grève dans les centres d’appel est historique. À Carmaux, une intersyndicale (CGT, Sud, FO, CFDT) se bat pour :
- de meilleurs revenus (sous forme de primes d’objectifs atteignables) ;
- des tickets restaurants revalorisés ;
- une plus grande écoute du personnel dans la mise en place des plannings.
Le NPA-l’Anticapitaliste Tarn Nord soutient les salériéEs du centre d’appel de Carmaux tout comme celles et ceux du Mans et de Chasseneuil-du-Poitou dans leurs luttes pour obtenir satisfaction et faire reculer le mépris capitaliste.
Le NPA-l’Anticapitaliste défend aussi l’idée que la hausse des revenus doit aussi passer par l’augmentation générale des salaires et qu’aucun des salaires versés ne soit en-dessous de 2000 euros net par mois.
Pour un salaire digne et des conditions de travail décentes, reprenons la rue !
Comité Tarn Nord du NPA-l’Anticapitaliste, le 2 août 2025