Vanessa Mendoza Cortés, défenseure des droits humains et présidente de Stop Violències , qui lutte pour le droit à l’IVG en Andorre, est jugée le 4 décembre 2023. Vanessa continue d'être harcelée par le ministère public, qui l'accuse d'avoir commis un crime « contre le prestige des institutions ». Pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression, le parquet requiert à son encontre une peine
de 6 000 euros d’amende, six mois d’interdiction d’exercer une fonction publique et 6 000 euros d’indemnisation pour le gouvernement.
Le mouvement féministe en France a une responsabilité toute particulière dans la défense de nos camarades andorranes pour exiger la levée de toutes les poursuites contre Vanessa et en finir avec cet exception moyenâgeuse qui prive les femmes andorranes du droit dont disposent les femmes notamment dans les pays limitrophes, la France et l’État espagnol. Nous dénonçons
l’hypocrisie d’un Macron, co-prince d’Andorre avec l’évêque d’Urgell, qui ose parler d’inscrire le droit à l’IVG dans la constitution française, tout en acceptant son interdiction en Andorre et en laissant les mains libres au gouvernement andorran pour réprimer les militantEs féministes !
Le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), qui lutte pour le droit des femmes à disposer de leur corps, est solidaire de toutes les femmes victimes des réactionnaires de tout poil qui s’arrogent le droit de décider à leur place. Nous exigeons la levée de toute poursuite à l’encontre de Vanessa. Nous réitérons notre total soutien à la lutte des femmes andorranes pour leurs droits.
Perpignan, samedi 2 décembre 2023
Crédit Photo
Association stop violence
Auteur