Aux alentours de 4h ce mercredi matin, de très nombreux CRS accompagnés de la BAC ont évacué les étudiant.e.s mobilisé.e.s de la fac du Mirail, à Toulouse, et leurs soutiens, dont plusieurs cheminots. Coups, étudiant.e.s à terre… quoi qu’en disent les médias, cette expulsion ne s’est pas faite dans le calme. Elle a lieu alors que le Mirail est bloqué depuis le 6 mars, et que les personnels et les étudiant.e.s sont mobilisés depuis le 13 décembre. Macron et ses sbires, par peur d’un effet tâche d’huile, cherchent à étouffer dans la violence toute forme de contestation.
A Toulouse comme ailleurs, le gouvernement n’a que la matraque comme réponse à apporter à celles et ceux qui luttent contre la sélection sociale à l’université et pour des services publics de qualité. Après Tolbiac, Nanterre, Grenoble, Lille et tant d’autres facs, c’est au Mirail de subir la répression d’État. Cette répression ne touche pas que les étudiants : lundi, face aux cheminots qui reclamaient le retrait du pacte ferroviaire sans négociations, c'est aussi avec la matraque qu'a répondu le gouvernement.
Mais leurs matraques ne nous feront pas taire, la mobilisation contre Macron et son monde doit s’amplifier. Nous appelons à des rassemblements de soutien dans toutes les villes. S’ils touchent à l’un.e d’entre nous, nous répliquerons par milliers !
NPA jeunes