PARIS, 10 mars 2010 (AFP) - Olivier Besancenot, leader du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), a accusé mercredi soir le gouvernement et l'UMP, à travers les propos de Gérard Longuet sur Malek Boutih, de tout faire pour "siphonner les voix de l'extrême droite". "Personne ne pourra dire que c'était par hasard qu'on a eu, pendant toute cette campagne, ce parasitage constant. C'est quand même signé Furax. Au bout d'un moment, ça devient un peu évident", a-t-il déclaré à la presse avant le meeting de fin de campagne de la liste NPA en Ile-de-France, à La Mutualité à Paris. "Aujourd'hui, c'est Gérard Longuet (patron des sénateurs UMP, ndlr) qui a fait un dérapage même pas contrôlé en expliquant que Malek Boutih n'avait pas le meilleur profil pour diriger la Halde parce qu'il fallait quelqu'un, je cite, du +corps français traditionnel+", a dénoncé M. Besancenot. "Nous, on a des militants qui ne sont pas du +corps français traditionnel+. Le +corps français traditionnel+, c'est quelque chose qui pue, c'est quelque chose qui ne sent pas bon", a-t-il poursuivi en rappelant que le NPA menait "une campagne anticapitaliste et antiraciste". "On voit qu'une fois de plus le gouvernement, l'UMP, font tout ce qu'ils peuvent pour siphonner les voix de l'extrême droite", a insisté la tête de liste NPA en Ile-de-France. frd/ha/ei