Le NPA (Nouveau Parti anticapitaliste ) est prêt à tisser des alliances pour les élections régionales de mars 2010.
Le conseil national du parti d’Olivier Besancenot a adopté ce week-end une feuille de route qui laisse ouverte la possibilité de listes communes de la gauche non socialiste. Ayant fait cavalier seul (malgré les appels de Jean-Luc Mélenchon), le NPA (4,8 % des voix) n’a obtenu aucun élu le 7 juin. Le parti d’extrême gauche tend désormais la main à Lutte ouvrière, au PC, aux écologistes « alternatifs » et au Parti de gauche de Mélenchon avec lequel rendez-vous a été pris le 30 juin.
« Elaborer un programme de rupture »
« On va chercher les bases d’un accord pour regrouper dès le premier tour les forces anticapitalistes et écologistes », explique Pierre-François Grond, un des dirigeants du NPA qui ne dispose d’aucun conseiller régional. Pour y arriver, Besancenot met la barre très haut : « Elaboration d’un programme de rupture » et surtout, « bilan critique des conseils régionaux sortants » dominés largement par le PS, le PC et les Verts.
« Nous n’intégrerons pas des listes qui s’inscrivent dans la continuité de la mandature 2004-2010 », prévient Grond. Pour le second tour, le NPA admet cependant pouvoir signer des « accords techniques » avec le PS. Objectif : battre la droite et gagner des élus, « mais sans aucun contrat de gestion » avec les socialistes.
Eric Hacquemand.