Paris, 28 avr 2014 (AFP) - Olivier Besancenot a expliqué lundi qu'il serait tête de liste de son parti, le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), aux élections européennes en Ile-de-France, compte tenu de "l'urgence sociale et politique". "Je repars au combat électoral", a dit le responsable trotskiste, tout en assurant ne s'être "jamais retiré de la vie politique, de la vie militante: je continuais, j'étais de tous les combats". Candidat à l'Elysée en 2002 et 2007, mais pas en 2012 où le NPA était représenté par Philippe Poutou, M. Besancenot a expliqué: "Pour les élections européennes, il y a la possibilité de faire entendre une voix alternative et de le faire à plusieurs, c'est ça qui m'a convaincu." "Ce qui m'a convaincu à titre personnel, c'est l'urgence sociale et politique", a ajouté M. Besancenot. "Il y a une situation terrible avec un gouvernement qui culpabilise des millions de personnes en nous expliquant qu'il n'y a plus d'argent dans les caisses de l'Etat, et surtout plus pour les services publics, dans la santé et l'éducation." Parmi les têtes de liste du NPA pour les européennes du 25 mai figurent "notre camarade porte-parole Christine Poupin dans le Nord, qui avait failli être élue la dernière fois aux européennes", et aussi M. Poutou dans le Sud-Ouest. Gaël Diaferia sera tête de liste pour l'Est et Pierre Le Ménahès pour l'Ouest. Lors d'une conférence de presse lundi, le NPA a justifié le fait qu'il ne présentait pas de liste en Outre-mer, dans le Centre et dans le Sud-Est. "Il nous paraîtrait totalement saugrenu d'imaginer de présenter des listes dans ce qu'on doit malheureusement continuer à appeler des colonies", a déclaré Mme Poupin au sujet des Outre-mers. "Pour les deux dernières, on aurait pu le faire, mais il aurait fallu emprunter", a ajouté M. Besancenot, précisant qu'avec "cinq circonscriptions sur sept (en métropole), on est considéré comme une liste nationale [...] et rapport qualité/prix, c'est ce qui nous convenait le mieux". Le leader du parti a affirmé de nouveau qu'il n'avait "jamais quitté la scène politique". "Dans l'idée d'être tête de liste à ces élections en Ile-de-France, il a évidemment l'urgence sociale et politique telle qu'ont la vit", a-t-il dit. bpa-cgd-zl/mat/er
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