PARIS, 19 oct 2010 (AFP) - Le porte-parole du NPA Olivier Besancenot estimé que la nouvelle journée d'action contre la réforme des retraites ce mardi serait "probablement historique", avec un camp de la mobilisation "en train de s'élargir" tandis qu'à droite "c'est plutôt le bordel". "Aujourd'hui c'est une journée probablement historique où notre camp, celui de la mobilisation, est en train de s'élargir" alors que "le camp du gouvernement, lui, est en train de se fragiliser" et que "c'est plutôt le bordel à droite", a déclaré M. Besancenot sur RMC et BFM-TV. Le projet de réforme, "bien sûr qu'on va lui faire retirer (a gouvernement, NDLR), par le pouvoir de la rue", a-t-il assuré. "L'histoire sociale de notre pays est là pour rappeler que ce que le Parlement ou le Sénat peuvent voter, la rue peut le défaire", a-t-il ajouté, rappelant le retrait du CPE en 2006 sous la pression de la mobilisation étudiante. Selon M. Besancenot, "dorénavant, c'est du côté de la droite que ça va craquer, c'est du côté de la droite qu'il va commencer à y avoir des doutes". Le gouvernement "ne lâche rien, il prend la responsabilité du blocage, il prend la responsabilité de transformer la crise sociale en crise politique voire en crise politique majeure, voire en crise de régime", a-t-il déclaré. Les incidents lors de manifestations ou blocages de lycées "sont voulus par le gouvernement, "pour moi c'est signé Furax", a-t-il lancé en allusion au président de la République. swi/rh/bfa