Lundi 5 novembre, 3 immeubles se sont effondrés à Marseille, provoquant des morts. Un « fait divers banal » dû à une pluie « banale »... d’après les premières constatations !
Après l’effondrement cet été, d’un balcon dans le 3e, entrainant la mort d’une enfant ; après la légionellose dans l’eau, cité Air Bel (11e) ; après les écoles gravement dégradées dans nombre d’arrondissements... Il ne fait décidément pas bon, à Marseille, de vivre dans les quartiers défavorisés !
Certes, rénover l’habitat insalubre coûte cher. Mais de l’argent, il y en a pour construire un hôtel 4 étoiles sur la Canebière, ou un mur à 390 000 euros pour protéger un chantier de gentrification à la Plaine, rejeté par les habitantEs.
Pendant que la Mairie de Jean-Claude Gaudin vend la ville aux affairistes et aux promoteurs, pour y implanter des tours aussi coûteuses qu’inutiles et des immeubles de bureaux, on laisse se dégrader des immeubles et bâtiments où ne vivent finalement « que » des populations paupérisées.
Lundi, cette politique capitaliste inhumaine de rentabilité à outrance a encore tué.
Il est plus que temps de changer tout ça.
Secrétariat du NPA 13, le 7 novembre 2018