Louis Aliot vient d’être élu maire de Perpignan.
L’extrême droite s’est emparée de la première ville de plus de 100.000 habitantEs depuis Toulon en 1995, avec seulement 15.743 voix contre 17.744 en 2014, soit une perte de 2000 voix quand même.
La pauvreté, les inégalités sociales et le fort taux de chômage qui touchent la ville depuis de nombreuses années ont poussé une partie de la population au désespoir et un certain nombre d’électeurs et d’électrices de Perpignan à choisir la politique du pire.
Le maire sortant Jean-Marc Pujol n’a pas réussi au second tour à mobiliser aussi bien son électorat que les reports de voix du « désistement républicain ». La politique libérale et clientéliste des Républicains a été sanctionnée mais l’élection de Louis Aliot, leader historique du Front national (FN) depuis 1990 n’est en aucun cas une solution et représente un réel danger pour nos droits démocratiques.
Le NPA sera présent, avec d’autres forces de gauche, pour combattre la politique réactionnaire, sécuritaire, raciste et antisociale que la nouvelle municipalité va appliquer, parce que nous pensons que Perpignan et ses habitantEs méritent mieux et pour mettre en avant des mesures d’urgence sociale, démocratique et écologique car seule une véritable alternative de gauche, axée sur les mobilisations, pourra chasser les réactionnaires de tous bords.
Nous serons toujours impliqués aux cotés des sans-papiers, des précaires, des travailleurEs, des femmes, des minorités et de toutes les victimes du système capitaliste que des partis comme le Rassemblement national (RN) désignent comme boucs émissaires.