Au petit matin du 8 avril, très tôt, les émissaires de Retailleau avec huissiers et policiers se sont introduits dans des logements occupés par des familles géorgiennes en plusieurs villes de Bretagne. Avec brutalité ils ont percé les serrures, comme a Kemper, effrayé les enfants, confisqué les téléphones, arrachant même les dessins d'enfants des murs du logement. Cela s'appelle une rafle.
À Nantes, Pontivy, Quimper, Retailleau et son gouvernement veulent démontrer qu'ils agissent. Ils agissent contre des familles innocentes et des enfants en pleine année scolaire qui n'ont rien à se reprocher sinon d'être dans le collimateur d'une politique discriminatoire et d'exclusion. En queques heures ces familles ont perdu le peu qu'elles avaient. En quelques heures ces familles ont été expulsées manu-militari et mises dans un avion sans ménagement. En quelques heures ces familles se sont retrouvées sur le tarmac de l'aÉroport de Tbilissi qu'elles avaient quitté depuis plusieurs années en quête d'un avenir meilleur et plus sûr.
La brutalité d'une telle operation n'a d'égale que l'indignité d'un gouvernement qui imposent de telles infamies. ProcÉder de cette manière c'est revenir à des jours bien sombres, bien bruns et c'est plus que jamais alimenter les relents racistes, fascistes et la haine de l'autre. Cela est intolérable et tourne le dos à la dignité et aux droits humains.
Le NPA l'Anticapitaliste appelle toutes les associations, syndicats, partis progressistes, citoyennEs à s'opposer à de tels actes même si ceux ci osent se parer de la "légalité républicaine".
Pour que le pire ne survienne plus, indignons nous, réagissons, mobilisons-nous!
Quimper, le 12 avril 2025