Depuis mardi, le collectif de soutien aux étudiantEs sans fac de l'Université Toulouse-Le Mirail (Jean Jaurès) occupe le bâtiment de la présidence afin de demander l'inscription de 80 personnes. Grâce à la mobilisation, une cinquantaine d'entre elles et eux ont déjà été acceptés par l'Université.
Victimes du tirage au sort sur APB, de la mise en place des capacités d'accueil dans toutes les filières en Licence 1 et de la nouvelle loi sur la sélection à l'entrée du Master 1, il y a encore à l'heure actuelle, au niveau national, 3700 bachelierEs sans affectation et 1300 étudiantEs titulaires d'une Licence sans inscription en Master 1.
Nous demandons l'abrogation de cette loi et l'ouverture des portes des universités à toutes et tous. Le problème n'est pas celui d'un trop grand nombre d'étudiantEs ou d'une mauvaise orientation, mais celui des moyens alloués à l'enseignement supérieur. L'éducation ne peut pas être conditionnée à des critères méritocratiques, de réussite ou pire, financiers. C'est un droit absolu que nous devons défendre et imposer dans le cadre d'un service public ouvert à touTEs, de la maternelle à l'université. Le NPA et ses porte-parole apportent leur soutien total à la mobilisation en cours à Toulouse et à l'ensemble des étudiantEs qui luttent contre la sélection, qu'elle soit en Master ou à l'entrée en Licence, comme le préconise le récent rapport Filâtre. Montreuil, le 27 octobre 2017