L’extrême droite est omniprésente médiatiquement et politiquement dans la campagne présidentielle, avec comme têtes de pont Zemmour et Le Pen. Le cas de Zemmour est exemplaire, qui fait campagne notamment grâce au soutien appuyé de Bolloré et de ses médias, et aux financements d’autres grandes fortunes. Et pendant ce temps-là, les autres grands médias courent après les thématiques de l’extrême droite et les banalisent, à l’image de ce que font Macron et la droite dite « républicaine ». Et du côté de la « gauche », quand on ne court pas aussi après l’extrême droite, en reprenant certains positionnements franchouillards, ultra-sécuritaires et réactionnaires, la seule « réponse » semble être celle du bulletin de vote. Une réponse qui est loin d’être à la hauteur des enjeux de la situation, alors que la fascisation est bien là, que les agressions commises par des nazillons sont quasi-quotidiennes et que les antifascistes se sentent souvent bien isolés. De quoi Zemmour est-il le nom ? Quelle responsabilité des médias dans le développement des thématiques de l’extrême droite ? Quelle riposte construire, à la fois radicale, unitaire et massive, pour mettre un coup d’arrêt à la progression de la peste brune ?