Alors que la précarité étudiante reste criante le président de la République promet à sa jeunesse un « réarmement civique » lors de sa conférence de presse du mardi 16 janvier.
Alors que 20 % des étudiantes se privent de plus de 3 repas par semaine, l’inquiétude de Macron vise « l’incivilité et la délinquance ». Il n’a pas manqué de mépris et de paternalisme face aux jeunes révoltéEs de juin 2023, en justifiant ces événements par l’exposition aux écrans et à l’ennui, niant toute légitimité à la colère d’une jeunesse stigmatisée et violentée.
Uniformes scolaires, généralisation du SNU, apprentissage obligatoire de la Marseillaise, classes et lycées engagés… La réponse semble claire, la jeunesse doit être contrôlée, muselée. Et pour cause, il ne cesse de l’attaquer.