PARIS, 16 mai 2011 (AFP) - Le NPA s'est dit "choqué" lundi par "les réactions de compassion" envers Dominique Strauss-Kahn après son inculpation aux Etats-Unis, soulignant qu'il fallait d'abord penser à "la victime" si les faits étaient avérés. "On croit à la présomption d'innocence", a souligné lors d'une conférence de presse Myriam Martin, porte-parole du NPA, mais "notre solidarité va d'abord à la victime" qui accuse DSK d'agression sexuelle. "La première chose si les faits sont avérés, c'est que ce serait une agression contre une femme" et donc "quelque chose d'extrêmement sérieux" qui "renvoie aux violences faites aux femmes", a déclaré Christine Poupin, l'autre porte-parole. Elle s'est également dite "choquée par les réactions de compassion à DSK, sa famille et ses proches. Et la femme (de ménage) alors ? Pour la responsable du NPA, "on a déjà beaucoup de choses à reprocher" au patron du FMI, "bras armé qui fait payer la crise du capitalisme partout" aux plus faibles, avec notamment le "plan d'austérité pour la Grèce". Mais "on ne se servira pas (de cette affaire) pour des visées politiciennes", a assuré Mme Martin. jud/swi/bfa