Publié le Mardi 7 octobre 2014 à 19h03.

Kobane, ville martyre des djihadistes, de l'armée turque complice et de l'hypocrisie des grandes puissances

Attaquée et assiégée depuis deux semaines environ,la ville kurde de Kobane au nord de la Syrie est en train de tomber entre les mains des forces intégristes réactionnaires de l’État Islamique, Daesh, qui bénéficient de la complicité de l'armée turque.

 

Les bombardements aériens de la coalition impérialiste des aviations états-unienne et européennes qui prétendent aider les populations kurdes n'ont aucune efficacité. Mais il est vrai quer la seule préoccupation des grandes puissance est de protéger leurs propres intérêts pas ceux des populations victimes des forces religieuse réactionnaire.  

 

Le NPA  soutient l’exigence du PYD (Parti de l'union démocratique, de Syrie) et du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan, de Turquie) d’obtenir un armement efficace pour les combattantes et combattants des YPG (unités de protection du peuple) et YPJ (unités de protection des femmes).

 

Le NPA exige du gouvernement français et de l'Union européenne le retrait du PKK et du PYD de la liste des organisations terroristes de l'Union européenne. Il condamne le blocage de la frontière turco-syrienne par l'armée turque qui empêche les volontaires kurdes de Turquie de la franchir pour aller prêter main forte à leurs frères et sœurs de Kobane. Il condamne, par avance, la prétention des dirigeants de la Turquie d'établir un « territoire tampon » à cheval sur la frontière turco-syrienne contrôlé par l'armée turque une fois que l’EI/Daesh aurait fini son sale boulot de nettoyage ethnique au Kurdistan syrien. La collusion du gouvernement islamiste conservateur d'Erdoğan avec l'EI/Daesh est une nouvelle fois patente.

 

Le NPA assure les Kurdes ainsi que les forces démocratiques en Syrie et en Irak, les populations et les travailleurs et travailleuses qui résistent à cette terreur de son entière solidarité. Il appelle à se mobiliser à leurs côtés. Nous voulons imposer la fin de la nouvelle intervention impérialiste où les Etats occidentaux engloutissent des milliards, et obtenir  de ces derniers les moyens de secourir les deux millions de personnes déplacées qui fuient les massacres et cherchent asile et protection en particulier en leur ouvrant leurs frontières  au lieu de les regarder se noyer par milliers en Méditerranée.

 

Montreuil, le 7 octobre 2014