La réunion de l'Eurogroupe, les ministres des finances de l’Union Européenne, a refusé d’entendre les demandes du peuple grec d’en finir avec les politiques d’austérité. En réponse ils étaient des milliers à manifester à Athènes pour "Un souffle de dignité".
Cette nouvelle agression fait suite à une série d’intimidations de la part de la Banque centrale européenne (BCE) ou du ministre des finances allemand qui exige du premier ministre grec, Alexis Tsipras, qu’il annonce un nouveau plan de "redressement", un programme d'austérité, en en faisant une condition pour ouvrir les discussions sur la dette.
Pourtant cette dette n’a servi qu’à renflouer les banques et à leur payer une rente scandaleuse. Les classes populaires n’ont pas à la payer, elle doit être annulée, c’est aux financiers de payer.
La BCE comme Hollande ou Merkel veulent mettre le peuple grec à genou en obligeant le gouvernement issu des élections à renier ses propres engagements.
Pour les financiers et leurs hommes politiques il ne faut pas laisser croire qu'ils pourraient céder, ni même négocier. C’est une question politique car la dette est une question de rapport de force.
Leurs menaces contre le peuple grec visent tous les travailleurs ici, comme en Espagne, au Portugal ou en Allemagne. C’est pourquoi le NPA appelle à participer à tous les rassemblements et manifestations de solidarité avec les travailleurs grecs. Leur défi est le nôtre, leur lutte est notre lutte.
Assez des diktats de la Troïka et des créanciers !
Dimanche 15 février, contre l’austérité, 15h Place de la République à Paris.
Montreuil, le 12 février 2015