Depuis le 13 mai, date de la présentation, suivie du vote, d’une loi dite du dégel du corps électoral, passant en force malgré des mois de mobilisation grandissante, de tentatives de discussion de la part des indépendantistes, le territoire dit de « Nouvelle-Calédonie » vit sous un régime d’exception. Le soulèvement a été tel qu’il n’a pas permis à Macron d’aller au bout de sa politique à la hussarde et de faire voter le Congrès où il aurait été majoritaire pour entériner ce énième hold-up de la démocratie.