Il aura fallu que le maire de Saint-Brévin annonce sa démission pour que le gouvernement réagisse enfin aux violences d’extrême droite qui ont eu lieu à Saint-Brévin. Deux manifestations racistes ont déjà eu lieu, rassemblant des néo-fascistes de tous bords. Les BrévinoisES, et notamment les membres du Collectif des Brévinois attentifs et solidaires, ont subi des intimidations, menaces, et insultes en direct et sur les réseaux sociaux. Et bien sûr le maire de Saint-Brévin a été particulièrement attaqué avec l’incendie de sa maison, le mettant lui et sa famille en péril.
Malgré plusieurs plaintes, l’État, si prompt à dénoncer les pseudo-violences du mouvement social, n’a rien fait. Pire, la préfecture a favorisé le rassemblement de l'extrême droite le 29 avril comme l'atteste la présence du sous-préfet de Saint-Nazaire au cœur du dispositif policier organisé pour réprimer la contre-manifestation antifasciste.
Nous réaffirmons notre solidarité avec touTEs les BrévinoisES solidaires. Nous n’oublions pas non plus les violences dont sont victimes les migrantEs. Ils et elles subissent les attaques de l’extrême droite, mais également d’un État raciste. Alors que se profile une énième loi sur l’immigration, alors que l’État cherche à verrouiller la frontière italienne et que Darmanin rivalise de propos haineux avec ses homologues d’extrême droite italien, nous réaffirmons notre solidarité avec touTEs les migrantEs. Dans un monde où se multiplient les guerres et les conséquences du réchauffement climatique, les migrantEs vont être de plus en plus nombreux et noombreuses. Accueillons-les, à Saint-Brévin et partout en France.
Nous nous sommes déjà rassemblés pour nous opposer aux manifestations d’extrême droite à Saint-Brévin. Nous continuerons à lutter pour l’accueil de touTEs les migrantEs et contre tous les racistes.
Le NPA 44